Certains voyaient dans le club phocéen un geste désespéré d’alerter les autorités, d’autres une énième plainte illégitime, mais alors que cette affaire semblait s’étouffer, les dernières déclarations du capitaine de l’OM viennent remettre de l’huile sur le feu.
Des mauvaises décisions arbitrales qui s’accumulent
Dans le communiqué du club, le club évoque en premier lieu la sanction encourue par leur joueur Dimitri Payet. À la suite d’un mauvais geste, l’ancien numéro 10 de l’AS Saint Etienne a été condamné par la LFP à trois matchs de suspensions dont deux avec sursis, soit donc un match ferme. Le club olympien a trouvé cette sanction démesurée et l’a fait savoir sur ses réseaux sociaux.
Un autre acte a fait ressurgir cette polémique : le but annulé contre Lens. Dans un match crucial dans la course à la Ligue des Champions, entre le deuxième et le troisième du championnat, l’OM s’est vu refusé l’ouverture du score suite à une faute de leur attaquant. Le buteur bleu et blanc Alexis Sanchez a heurté le défenseur lensois avant d’inscrire le premier but du match, une réalisation annulée ensuite par le VAR. Marseille s’est finalement incliné 2 buts à 1, une décision contestable, et surtout lourde de conséquence.
Le capitaine de l’Olympique de Marseille sort du silence
Jusqu’alors, aucun joueur de l’OM ne s’était encore exprimé à ce sujet, mais Valentin Rongier, le capitaine de l’équipe a brisé le silence en témoignant sur ce sujet dans une interview à La Provence, un quotidien local :
« Comment bien exprimer mes propos ? Je suis quelqu’un de très naïf, je me dis que tout le monde est respectueux, droit. Mais franchement, avec beaucoup de recul, je me suis rendu compte qu’on n’était pas tous logé à la même enseigne. Sur certains matches, ça m’a fait câbler. En tant que joueur et capitaine, je devais montrer l’exemple pour ne pas m’emporter et mal réagir, mais ça bouillonnait en moi. Il y a eu des situations injustes, et ça coûte des points. C’est très frustrant, et selon moi ce n’est pas que du clubisme et du chauvinisme. On regarde ce qui nous concerne. Dites-moi une situation cette saison où l’arbitre a avantagé l’OM? Un fait de jeu où on se dit : "Il les a mis bien" ? Globalement, il y a plus de décisions en notre défaveur. On a plus perdu de points qu’on en a gagné »
Ce genre de témoignage est plutôt rare, car ceux qui parlent sont souvent susceptibles de se faire sanctionner par la LFP. Pour éviter toutes confusions et une potentielle suspension, l’ancien joueur du FCNA a ensuite eu des mots plus réconfortants envers les arbitres :
« Je ne les critique pas, c’est un métier difficile entre les joueurs qui ont du vice et tout le reste. Mais maintenant qu’ils ont tous les outils pour les aider, je ne comprends pas qu’il y ait encore de l’injustice dans certaines situations. »
Toutes ces polémiques et ces doléances marseillaises sont d’une certaine ironie, eux qui avaient acheté des arbitres et des joueurs adverses dans les années 1990 (cf : l’affaire VA), et qui n’ont toujours pas su dissiper les nuées accusatrices dont ils font l’objet avec leur titre européen polémique de 1993…
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Spécialiste du foot sud-américain et notamment de la Copa Libertadores, Damien ne dort pas beaucoup la nuit, car il regarde le plus de matchs sud-américains possibles, et notamment tous ceux de Boca Juniors. Berçé depuis toujours par les exploits d’Angel Di Maria, il n’hésite pas à imiter son iconique célébration dès qu’il marque le week-end.
Équipe favorite : Boca Junior
Joueur préféré : Angel Di Maria