En 2022, la coupe du monde sera organisée pour la 22e fois de son histoire. Avec une affluence grandissante à chaque édition, cette compétition demeure le plus grand évènement sportif du monde. De 1930 à 2018, elle a été marquée par plusieurs personnalités emblématiques du football, mais également par des événements insolites. Des changements significatifs sont intervenus dans l’organisation du tournoi qui s’est nettement amélioré au fil du temps. Retour sur 92 ans d’histoire de cette compétition.
1930-1938 : les débuts
13 pays étaient au rendez-vous pour la première édition de la coupe du monde, laquelle débute le 13 juillet 1930 devant 2 000 supporters. Le match d’ouverture se conclut par la victoire des Français sur les Mexicains par 4 buts à 1. Malgré cette entrée en force, les bleus sortent de la compétition dès le premier tour, terminant 3e du groupe 1. Le 30 juillet s'est déroulée la finale au stade centenaire. Un affrontement à l’issue duquel l’Uruguay se hisse sur le toit du monde après avoir battu l’Argentine par 4 buts à 2.
L’Italie qui s’était déjà portée candidate en 1930 s’est vu confier l’organisation de la deuxième édition du tournoi en 1934. Malgré une augmentation du nombre de participants pour cette fois, des absents de marques sont à noter. Il s’agit de
- l’Uruguay tenant du titre ;
- l’Angleterre, toujours indécise ;
- la Yougoslavie.
Le tournoi se solde à nouveau par le sacre du pays organisateur.
Quatre ans plus tard, c'est la France qui organise la compétition, sans parvenir à s’attribuer le titre. En raison des tensions grandissantes dans le monde, plusieurs pays ne participent pas au mondial cette année-là. L’Italie conserve sa place au sommet pour sa deuxième participation en battant l’équipe hongroise par 4 buts à 2.
1950-1954 : nouvelle ère
Après plus d’une décennie d’absence à cause de la guerre, le tournoi reprend. Le Brésil assure son organisation et voit l’Uruguay rafler à nouveau le titre.
Pour sa 5e édition, la compétition se déroule en Suisse et est marquée par une nouvelle ère médiatique. Les matchs sont pour la première fois diffusés en direct et le football devient le sport par excellence de nombreuses personnes à travers le monde. L’Allemagne de l’Ouest (RFA) et la Hongrie privée de la précédente édition sont à nouveau en lice. C’est d’ailleurs ces deux pays qui se retrouveront en finale. Le fameux « Miracle de Berne » comme le surnomment les spectateurs se termine par une victoire de la RFA, sacrée championne du monde.
1958-1970 : il était une fois, Pelé
Toujours favori, mais jamais gagnant jusqu’alors, le Brésil débarque en Suède en 1958 avec pour seul but : ramener la coupe. Même si le tournoi vit éclore le prodige français Just Fontaine auteur de 13 réalisations, c’est le jeune brésilien Pelé qui va marquer les esprits. Il change le cours du football à jamais avec son sublimissime génie. Il inflige un impressionnant triplé à la France en demi-finale et réalise le rêve de sa sélection lors du match ultime.
Blessé pour la grande première du Chili (1962), Pelé impulse quand même une dynamique incroyable à ses coéquipiers qui réussissent à conserver le titre. En 1966, l’Angleterre pays hôte de la 8e édition réalise son premier sacre.
Ayant gardé de mauvais souvenirs de ces deux précédentes participations, Pelé décide de manquer le mondial 1970 avant de se rétracter. Cette fois au Mexique, il permit à nouveau à sa sélection de s’offrir la prestigieuse coupe. Le Brésil devient alors le pays le plus titré de la compétition.
1986-1990 : La main de Dieu et l’étincelle africaine
Après Pelé, un nouveau Sud-Américain allait également laisser son empreinte dans l’histoire de la coupe du monde. Il s’agit de la légende argentine Diégo Armando Maradona. En plus d’un but marqué à la main en quart de finale contre l’Angleterre, celui-ci inscrit une nouvelle réalisation spectaculaire. Il qualifie son pays pour le prochain tour, puis pour la finale avant de le sacraliser.
En 1990, le Cameroun devient le premier pays africain à passer les deux premiers tours de la compétition avec Succès. Il fut éliminé de justesse par les Anglais après 120 minutes de jeu en quart de finale. L’Allemagne victorieuse de la demi-finale face à l’Angleterre bat l’Argentine en finale et s’offre son premier sacre depuis sa réunification et son troisième au total.
1994-1998 : Renaissance du Brésil et l’accomplissement du rêve français
Le mondial 1994 organisé aux États-Unis est marqué par le retour du Brésil et surtout par l’humiliation de Maradona. Ce dernier avait été disqualifié après son contrôle positif à l’éphédrine. L’Italie, grand rival du Brésil, tombe face à celui-ci lors des tirs au but. Elle rate ainsi sa chance de devenir la sélection la plus titrée de la coupe du monde. Quatre ans plus tard, la France toujours en quête de son premier sacre voit son rêve se réaliser grâce aux génies de ses talentueux joueurs.
2002-2018 : Le XXIe siècle
2002 marque une révolution dans l’histoire de la coupe du monde. Cette année-là, le tournoi est coorganisé par deux pays : le Japon et la Corée du Sud. De nouveaux talents émergent tant du côté africain que du côté asiatique. Fait insolite, le Sénégal bat le champion en titre lors du match d’ouverture et se hisse à la deuxième place de son groupe. Il sera éliminé en quart de finale par la Turquie. Le Brésil réalise un nouvel exploit lors de l’édition 2002 en raflant son cinquième titre.
Décidée à réduire le fossé qui se creuse désormais entre elle et son grand rival, l’Italie parvient au bout de l’édition 2006. Elle élimine ainsi la France lors des séances de tirs au but. Ce fut le dernier sacre de la botte qui peine à trouver sa place depuis dans la compétition. Elle est rattrapée par l’Allemagne au classement des pays les plus titrés après le succès fulgurant de celui-ci en 2014. Une année cauchemardesque pour le Brésil humilié sur son sol 7 buts à 1 par les aigles du die Nationalmannschaft. Avant 2014, c’est l’Espagne qui est couronnée championne à l’issue de la 19e édition organisée en Afrique du Sud.
La dernière coupe du monde en date remonte à 2018. Elle est organisée par la Russie, pays des tsars, et est marquée par de nombreuses réformes importantes, notamment l’introduction de l’arbitrage vidéo (VAR). Au terme de ce tournoi, la France retrouve sa place au sommet du monde après s’être imposée face à la Croatie.
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Spécialiste du foot sud-américain et notamment de la Copa Libertadores, Damien ne dort pas beaucoup la nuit, car il regarde le plus de matchs sud-américains possibles, et notamment tous ceux de Boca Juniors. Berçé depuis toujours par les exploits d’Angel Di Maria, il n’hésite pas à imiter son iconique célébration dès qu’il marque le week-end.
Équipe favorite : Boca Junior
Joueur préféré : Angel Di Maria