Les jours de Jorge Vilda à la tête de l'équipe nationale féminine d'Espagne ont pris fin. Huit ans après avoir assumé le rôle d'entraîneur des Soñadoras, il a été démis de ses fonctions par la Fédération royale espagnole de football présidée par intérim par Pedro Rocha.
"La Fédération Royale Espagnole de Football, dans l'une des premières mesures de renouvellement annoncées par le président Pedro Rocha, a décidé de se passer des services de Jorge Vilda en tant que directeur sportif et entraîneur de l'équipe nationale féminine...".
RFEF a écrit.
Ce qui était un secret de polichinelle depuis quelques heures a été confirmé : Vilda est exclu de l'équipe nationale.
L'instance dirigeante du football espagnol a remercié Vilda pour son travail et a assuré que sa conduite personnelle et professionnelle était impeccable. De même, la Fédération a exprimé que son travail a contribué au développement du sport au niveau national.
Le limogeage de l'entraîneur qui dirigeait les championnes du Monde 2023 est intervenu quelques jours après que Rubiales ait annoncé la prolongation de son contrat.
Cependant, la décision de Rubiales n'était pas valable sur le plan judiciaire. En conséquence, le nouveau conseil d'administration de la fédération a annulé la proposition, qui comprenait un salaire d'un demi-million d'euros par an, et a négocié son départ.
Selon ESPN, le président de la Fédération de Navarre et commissaire au football féminin de la RFEF Rafael del Amo était chargé de négocier avec Vilda. Cependant, le même média écrit que le départ de l'entraîneur aurait eu pour but de "nettoyer l'image de la Fédération" après l'affaire Rubiales.
Voir cette publication sur Instagram
La RFEF s'excuse pour le comportement de Rubiales
Dans un communiqué officiel, la RFEF a présenté ses excuses aux institutions et aux supporters et joueurs de football du monde entier, en particulier les joueuses de l'équipe nationale, pour les actes commis par Luis Rubiales.
La Fédération a clairement indiqué que le comportement de son plus haut représentant institutionnel lors de la finale de la Coupe du monde ne représente pas les valeurs de la société espagnole.
Ils ont également regretté que le succès des femmes espagnoles ait été terni par les actions de Rubiales. Pour cette raison, l'institution s'est engagée à ne pas accepter que des événements tels que ceux qui ont eu lieu se répètent.
La Fédération a publié qu'elle remettrait les documents nécessaires à la résolution du cas de Rubiales.
Enfin, elle a félicité les championnes du monde pour leur exploit et a reconnu que leur réussite pouvait être une source d'inspiration pour des millions de personnes.
Qui remplacera Jorge Vilda ?
Quelques heures après que la décision prise par Pedro Rocha et le Conseil des Présidents Territoriaux de la RFEF ait été connue, la Fédération a révélé qui restait à la tête des Espagnols.
L'ex-footballeur et également ex-entraîneur de l'équipe féminine U17 d'Espagne Montserrat Tomé Vázquez a pris les rênes de l'équipe nationale. Tomé était le bras droit de Vilda, elle connaît donc le projet et ce que cela implique de travailler avec l'équipe nationale.
Deux noms figuraient sur la liste des candidats au poste de sélectionneur de l'équipe nationale : José Luis Sánchez Vera, entraîneur de Levante, et Montse Tomé. Cependant, l'instance dirigeante du football espagnol a opté pour l'Asturienne, car elle avait déjà travaillé avec l'équipe nationale.
Montse Tomé devient ainsi la première femme à entraîner la Roja. Pour ses débuts, la sélectionneuse jouera son premier match contre la Suède dans le cadre de la Ligue des nations féminine le 22 septembre.
Spécialiste de la Liga Santander et de la Liga Nos. Elle a comme fond d’écran de son téléphone la photo prise avec son joueur préféré lors d’un voyage à Madrid. Les dernières victoires en Ligue des Champions du Real Madrid ont renforcé son amour pour les Merengues.
Équipe favorite : Real Madrid
Joueur préféré : Karim Benzema