Karim Benzema n'a pas laissé passer la version de Deschamps et répondra pour clarifier ce qui s'est passé.
La situation entre Karim Benzema et Didier Deschamps continue de se dégrader de jour en jour. Le joueur a démenti tout ce qu'a dit l'entraîneur des champions du monde et a assuré qu'il lui donnerait une chance de s'en sortir, "des explications au peuple" concernant son départ de l'équipe de France lors du mondial Qatar 2022.
Il a tout exprimé dans une story Instagram , sur son compte personnel. L'image montre Karim Benzema posant sur l'un de ses véhicules, l'index levé vers le ciel. Le message est lié aux récentes déclarations de Deschamps au Parisien et au Figaro.
Dans un premier temps, la version de Karim Benzema est différente de celle de l'entraîneur. La première réaction du capitaine de la Maison Blanche devait être qualifiée de démenti contre les justifications exprimées par le DT des Bleus.
Il s'agit de la deuxième réponse de Karim Benzema
Avant cette histoire, le Français avait posté un autre article avec un extrait de la version WP, accompagné d'un message avec émojis de clown. En outre, il a posté une vidéo du meme Golozer dans laquelle Richie dit ".Menteur. Vous mentez, un vrai menteur, oui, un grand menteur.", à la caméra.
Sur la première photo, ils posent lors d'un entraînement au Qatar (l'entraîneur et Karim). À partir de là, la relation entre les deux s'est encore détériorée. Il convient de noter que Benzema a été suspendu de l'équipe de France jusqu'en 2021 quand Deschamps lui-même l'a convoqué pour faire partie de l'équipe pour la Coupe du monde.
Les déclarations de Deschamps
Deschamps a donné aux médias français sa version de ce qui s'est passé avec Karim lors du stage d'entraînement au Qatar avant la Coupe du monde.
"Il m'a dit que c'était mort. Dans le meilleur des cas, son retour à l'entraînement ne pouvait se faire plus tôt que le 10 décembre. Dans sa déclaration sur son réseau social, il exprime sa déception de devoir partir, mais justifie ce choix par son souci de penser à l'équipe",
note le DT.
Il poursuit :
"Nous sommes restés ensemble pendant une vingtaine de minutes. Quand je l'ai quitté, j'ai dit : ''.Karim, rien ne presse'. Vous organisez votre retour avec le manager de l'équipe. Quand je me réveille, je réalise qu'il est parti. C'est sa décision, il ne vous dira pas le contraire, je comprends et je respecte cela",
a justifié l'entraîneur des Bleus.