En 2019, le PSG voyait Adrien Rabiot, joueur formé au club partir sans indemnité de transfert vers la Juventus. Quatre ans plutôt, c’est Kingsley Coman qui connaissait le même sort. Le cas du milieu de terrain s’est produit après une longue mise à l’écart. Un contexte favorable qu’a su saisir la Juve. Plusieurs années après cette saga médiatique, Véronique Rabiot, agente et mère du joueur, a décidé de briser la glace. Elle nous a livré les coulisses de cette fissure avec Paris et les arguments qui ont joué en la faveur du club turinois.
Le PSG fait une passe décisive à la Juve !
La Juventus a décidément un penchant pour les joueurs du PSG. Ces dernières années, on a vu des joueurs comme Matuidi, Paredes et Di Maria quitter le club francilien pour se relancer à Turin. Ce n’est donc pas aujourd’hui que cette passion a commencé.
En effet, en 2014, Kingsley Coman, un joueur formé au club, refusait de prolonger au PSG pour signer avec le club italien. Quelques années plus tard, Adrien Rabiot arrive également en fin de contrat et le club voudra l’obliger de prolonger s’il tient à jouer. Une menace qui ne passera pas et le milieu de terrain entre alors dans un bras de fer avec Paris. Comme conséquence, il sera mis à l’écart et finira par partir libre vers le club de son choix.
Courtisé par plusieurs grandes écuries à l’époque, c’est finalement la Juventus qui va se montrer insistante. Les dirigeants piémontais, sans doute inspirés du succès de l’opération Coman, quelques années en arrière, ne vont rien lâcher. Ils feront un pressing inédit sur la mère du joueur. Résultat des courses, la Juve va rafler la mise et une fois de plus, le PSG sera le grand perdant de l’affaire.
La Juve a cru jusqu’au bout et n’a rien lâché
Ce n’est pas l’intérêt de la Juve pour le crack qui a marqué l’agente. Au contraire, c’est l’insistance et les arguments mis en avant par l’équipe dirigeante qui a frappé dans un premier temps la mère du milieu de terrain. Plus intéressant encore, il avait été pisté par des Italiens depuis plusieurs années, preuve qu’il était un premier choix.
« La Juventus Turin le considérait comme un premier choix, ils le suivaient depuis des années, littéralement, a raconté la mère et agente de l’international français à Sportweek. J'ai rencontré des émissaires bianconeri là où je m'attendais le moins : à la sortie des stades, dans les tribunes. Massimiliano Allegro le voulait vraiment et il y a un rapport très cordial et professionnel avec Federico Cherubini. », a avoué l’agente.
Après 4 années en Italie, le joueur est devenu une véritable référence dans son club, acquérant par ailleurs, le statut de cadre du vestiaire. C’est pour cette raison que les dirigeants ont mis les petits plats dans les grands pour qu’il ne parte pas libre durant l’été dernier.
D’ailleurs, l’agente a de nouveau négocié un excellent bail pour son fils, qui se retrouvera libre cet été et pourra logiquement aller sur de nouvelles bases. Pour l’instant, l’heure n’est pas à la prolongation, mais en fin d’année, le clan Rabiot sera ouvert à tout et pourra prendre des décisions en fonction des propositions disponibles.
« Une prolongation de seulement une année ? C'était mon idée, a-t-elle expliqué. Au début, le club n'était pas d'accord, mais j'ai obtenu une année supplémentaire avec une augmentation de salaire substantielle (environ huit millions d'euros nets). C'est une prolongation innovante (…) Une nouvelle prolongation ? C'est trop tôt pour en parler. Au moment opportun, on prendra tous les éléments en compte et à la fin, comme toujours, c'est Adrien qui décidera », a-t-elle conclu.
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